Bouletie

Auriez vous la possibilité d'estimer de combien de ressource (homme et or) on devrait disposer pour épurer la Bouletie (4 à 5 degrés de pollution maximum)

Hum... Au risque de me répéter, donc, je vous reremets ici la réponse que j'ai déjà faite à d'autres...

Citation :

Bonsoir,

Hélas, je vois une fois encore que le principe même du siphon n'est toujours pas compris... Je vais vous répondre, mais je crains que mes réponses ne vous plaisent guère et que vous abandonnerez l'idée... J'espère de tout mon coeur que ce ne sera pas le cas, mais je crois que la réalité du cybermonde m'a rendue blasée et cynique.

> - Quel est le cout journalier à envisager par province qui accueil un siphon, avec éventuellement
> le salaire qui vous semble le plus judicieux à appliquer dans la station ?

Le meilleur exemple de votre incompréhension. Un siphon ne se paie pas ou bien peu. Un siphon ne coûte quasiment rien en réalité ! Il ne demande que des personnes qui DOIVENT être bénévoles. Pourquoi ? Parce que si ce n'est pas le cas, les impots d'un pays entier ne suffirait pas à le financer.

A partir du moment où vous trouvez de vrais bénévoles, qui seront prêt à ne faire que dépolluer ou presque, le coût est bien faible... Il faut les nourrir et leur rembourser les impôts qu'ils paient en dépolluant, ce qui peut être bien peu pourvu que la province y mette de la bonne volonté en mettant un salaire très bas dans la station d'épuration et en proposant des repas raisonnables. Mieux encore si elle propose le logement. Dans les faits, l'essentiel de notre siphon a été financé aimablement pas la province d'Andalousie du Nord qui ne s'y est pourtant pas ruinée, preuve s'il en est que ce n'est pas tellement couteux.

> - En terme de main d'oeuvre, quel est le besoin journalier par province également ?

Tout dépend de la province dans laquelle vous comptez oeuvrer. Mais si vous me permettez d'être franche, si vos siphons ne sont pas en Palladium, c'est-à-dire à la source du problème, ils feront plus de mal que de bien car au lieu d'éliminer de la pollution, ils en créeront car ils ne feront qu'accroitre le différentiel avec les provinces voisines.

Pour l'Andalousie du Nord, nous étions 3 ou 4 personnes à temps complet dans les bonnes périodes et tous n'étaient pas forcément très expérimentés. Nous avons pu être efficaces tant que la province était vide de ses habitants, partis en voyage, mais dès qu'ils sont revenus, nous avons été débordés. Je dirais qu'avec 5 personnes suffisament expérimentées vous pourrez avoir des résultats très appréciables.

> - En terme d'efficacité, quel est le délai au bout duquel nous pouvons espérer entrapercevoir
> les premiers résultats si le système est correctement mis en place ?

Cela peut être très rapide si vous agissez en Palladium. Il est vrai que la situation est bien plus grave maintenant par rapport à l'époque de notre siphon, mais si vous êtes plus nombreux, c'est tout à fait jouable. Je dirais qu'au bout d'une ou deux semaines au pire, vous devriez voir le taux de pollution baisser visiblement. Le tout est d'être motivé.

Pour rappel, notre siphon se situait en Andalousie du Nord car précisément, c'est une province où la diffusion est TRES réduite de par sa position géographique. Un siphon là bas est donc toujours une bonne idée, surtout si on n'en fait qu'un seul et même si évidemment, un second siphon plus gros, au milieu de la Palladium, renforcerait son efficacité de façon très conséquente.

Je dirais qu'en moyenne nous arrivions à éliminer environ 200 particules par jour (soir 40 dépollutions), ce qui, je le répète, est insuffisant pour une province où la pollution est active. D'autre part, j'ai constaté que les résultats étaient meilleurs lorsqu'ils étaient réguliers : il vaut mieux dépolluer tous les jours de façon semblable, plutôt que dépolluer beaucoup un jour et peu le lendemain.

Voilà... Je ne vois rien à ajouter. Je pense que Halomaxi vous a déjà transmis mes notes publiées à l'époque et qui sont encore consultables sur le forum de l'Inspection Ecologique. Si vous avez des questions, je tâcherai encore d'y répondre. J'espère seulement que je ne vous ai pas déjà découragé.

Amaelle FIERU